Branchenmeldungen 18.10.2017

Steht die Parodontologie an der Universität Genf vor dem Aus?

Steht die Parodontologie an der Universität Genf vor dem Aus?

Foto: wk1003mike/Shutterstock.com

Ein Statement von Dr. Patrick Gugerli, Präsident der Société Suisse de Parodontologie (SSP)

Dass an der Universität zuweilen interne Konflikte wüten, ist bekannt. Dass solche Konflikte den Fortbestand eines Lehrstuhls bedrohen, ist hingegen nicht hinzunehmen und muss öffentlich angeprangert werden. So unwahrscheinlich es klingt – Tatsache ist: Der Lehrstuhl für Parodontologie in Genf ist bedroht. Eine Universitätsklinik, die gerade erst in brandneue, hochdigitalisierte Räumlichkeiten umgezogen ist, scheint jenseits ihrer Bildschirme den Blick für die Wirklichkeit verloren zu haben, der die in Ausbildung befindlichen Zahnmedizinstudenten begegnen. Es ist die Wirklichkeit einer Bevölkerung, die nach einer erschwinglicheren Zahnmedizin verlangt, innerhalb derer zwei Krankheiten – Karies und Parodontitis – vorherrschen und eine dritte, Periimplantitis, epidemisch werden könnte.

Wie kann man vor diesem Hintergrund verstehen, dass ausgerechnet das Fach, das sich mit der Hauptursache des Zahnverlusts und zudem der einzigen Munderkrankung, die Auswirkungen auf den Gesamtgesundheitszustand hat, befasst, nicht mehr angemessen vertreten sein würde? Wie sollen wir ohne einen starken akademischen Rückhalt für eine konservierende, vernünftige und erschwingliche Zahnmedizin streiten? Wie lässt sich ein solcher Entscheid rechtfertigen, wo doch die Zielvorgabe der WHO lautet, dass die 70-Jährigen bis 2020 mindestens 20 funktional aktive Zähne aufweisen sollen?

Der Schaden wäre immens

Der Bedeutungsverlust der Parodontologie käme voraussichtlich anderen Fächern zugute, die hingegen nicht im Dienste der oben genannten Ziele stehen. Die Abschaffung der Parodontologie in Genf würde ein kostbares wissenschaftliches Erbgut gefährden. Die Qualität der Weiterbildung wäre ebenfalls betroffen, was umso bedauernswerter wäre, als Genf das einzige französischsprachige Weiterbildungszentrum der Schweiz auf diesem Gebiet ist. Der Verlust der Parodontologie wäre ein Rückschritt, der allen schaden würde, und zuallererst unseren Patienten. Aus all diesen Gründen unterstützt die SSP offen die Beibehaltung einer ordentlichen Professur für Parodontologie an der Universität Genf. Die SSP ruft darüber hinaus alle Verantwortlichen von Ausbildungszentren dazu auf, hinreichend widerstandsfähige Strukturen zu schaffen, um den- jenigen Einhalt zu gebieten, die die Parodontologie in den Hintergrund drängen möchten.

Der Beitrag erschien in Dental Tribune Schweiz 7/2017.

Vers une fin de la parodontologie à Genève?

Pour nos lecteurs francophones: L'appel de Dr. Patrick Gugerli, Président de la SSP, en français:

 

Que des luttes intestines minent les universités est bien connu. Que ces conflits menacent l’existence d’une chaire de parodontologie est suffisamment singulier pour être dénoncer. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, cette situation pourrait se concrétiser à l’Université de Genève. Une clinique universitaire, dont les locaux ont récemment déménagé en faisant la part belle au monde virtuel ne semble plus voir au-delà de ses écrans la réalité que devra affronter le médecin-dentiste en devenir. Réalité d’une population qui aspire à une médecine dentaire plus économique. Réalité composée essentiellement de deux maladies, la carie et la parodontite et qui pourrait se voir menacée par une troisième épidémie, la péri-implantite.

 

Dès lors, comment imaginer que la cause principale de perte des dents, qui de surcroît est la seule affection bucco-dentaire ayant des répercussions sur la santé, ne soit plus représentée à sa juste valeur ? Comment imaginer défendre une vision conservatrice, raisonnable et économique de la médecine-dentaire sans un appui suffisamment fort ? Comment justifier ce choix aujourd’hui alors que l’OMS vise à maintenir un minimum de 20 dents par sujet âgé de 70 ans d’ici 2020 ?

 

Réduire l’importance de la parodontologie se fera certes au profit d’autres disciplines, mais qui ne répondront pas à ces objectifs. Réduire l’importance de la parodontologie mettrait en péril un précieux héritage scientifique. La qualité de la formation post-grade s’en verrait également affectée ce qui serait d’autant plus regrettable qu’il s’agit du seul centre de spécialisation de langue française en Suisse. Réduire l’importance de la parodontologie consiste à faire un grand pas en arrière dans la prévention et la santé bucco-dentaire et serait délétère pour tous, à commencer pour nos patients. C’est pour ces raisons que la SSP soutient ouvertement le maintien d’un poste de professeur ordinaire en parodontologie à l’Université de Genève. La SSP invite également tous les responsables de centre de formation à créer des structures suffisamment solides pour résister à ceux qui souhaitent mettre la parodontologie en second plan.

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